The Book of Common Prayer | |||||||
|
|
Ordre de l’Administration de la Cène du Seigneur ou de la Sainte Communion
¶ Lorsqu’on célébrera la Communion, la Sainte Table sera couverte d’une belle nappe blanche. Et le Prêtre, se tenant respectueusement debout devant la Sainte Table, dira l’Oraison Dominicale et la Collecte suivante, le Peuple étant à genoux; mais l’Oraison Dominicale peut être omise à la discrétion du Prêtre.
DIEU tout-puissant, qui vois tous les cœurs à découvert, à qui tous les désirs sont connus, et à qui nul secret n’est caché, sanctifie les pensées de nos cœurs par l’inspiration de ton Saint-Esprit; afin que nous puissions t’aimer parfaitement, et célébrer dignement ton saint Nom; par Christ, notre Seigneur. Amen. ¶ Alors le Prêtre, se tournant vers le Peuple, répétera distinctement les Dix Commandements; et la Congrégation, toujours à genoux, demandera à Dieu, après chaque Commandement, le pardon de ses péchés passés, et le secours de sa grâce, pour garder ce commandement, à l’avenir. ¶ Et notez que, en répétant Les Dix Commandements, le Prêtre peut en omettre les parties qui sont en petits caractères. ¶ Le Décalogue peut être omis, pourvu qu’il soit dit au moins un Dimanche par mois. Mais notez que, chaque fois qu’il est omis, le Prêtre dira le Sommaire de la Loi, qui commence ainsi: Ecoutez ce que dit notre Seigneur Jésus-Christ.
|
The Haitian title begins "Ordre pour ..." | |||
Le Décalogue. DIEU
prononça ces paroles, et dit:
Seigneur,
aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
Seigneur, aie pitié de nous, et, nous t’en supplions, écris dans nos cœurs
tous ces commandements que tu nous as donnés. |
||||
¶ Alors le Prêtre peut dire: Ecoutez ce que dit notre Seigneur Jésus-Christ: TU aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. Voilà le premier et grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes. ¶ Ici, si le Décalogue a été omis, on dira:
¶ Alors le Prêtre peut dire: O SEIGNEUR tout-puissant, Dieu éternel, daigne, nous t’en supplions, diriger, sanctifier et conduire nos âmes et nos corps dans les sentiers de ta Loi et dans l’obéissance à tes commandements; afin que, par ta toute-puissante protection, tant ici-bas que dans l’éternité, nous soyons préservés en corps et en âme; par Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Amen. ¶ Ici l’on dira:
¶ Alors le Prêtre dira la Collecte du Jour. Et après la Collecte, le Ministre désigné lira l’Epître, disant d’abord: L’Epître est écrite au Chapitre de . . ., commençant au . . . Verset. Et l’Epître finie, il dira: Ici finit l’Epître. ¶ Ici peut être chantée une Hymne on une Antienne. ¶ Ensuite, tout la Congrégation se tenant debout, le Ministre désigné lira l’Evangile, disant d’abord: Le Saint Evangile est écrit au . . . Chapitre de . . ., commençant au . . . Verset. ¶ Ici l’on dira: Gloire à toi, ô Seigneur. ¶
Et après l’Evangile on peut dire: ¶ Alors on dira le Symbole communément appelé de Nicée, ou bien le Symbole des Apôtres; mais le Symbole peut être omis, s’il a été dit immédiatement auparavant dans les Prières du Matin; pourvu que le Symbole de Nicée soit dit à Noël, à Pâques, à l’Ascension, à la Pentecôte, et au Dimanche de la Trinité. JE
crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la
terre, et de toutes les choses visibles et invisibles. |
||||
¶ Alors on déclarera â la Congrégation les Jours de Fête ou de Jeûne qui doivent être observés cette semaine-là; et on annoncera la Communion, les Bans de Mariage, ainsi que tout ce qui doit être publié. ¶ Ici, ou immédiatement après le Symbole, peut être faite l’Invitation à la Prière, ou toutes autres prières et intercessions autorisées. ¶ Puis suivra le Sermon. Après quoi, le Prêtre, quand il y aura Communion, retournera à la Sainte Table, et commencera l’Offertoire, disant une ou plusieurs des Sentences suivantes, selon qu’il le jugera à propos. SOUVENEZ-VOUS
des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur
à donner qu’à recevoir. Actes xx. 35. ¶ Et notez que ces Passages peuvent être lues à tout autre Service public, quand les Offrandes du Peuple doivent être reçues. ¶ Les Diacres, les Marguilliers, ou d’autres personnes compétentes chargées de cet emploi, recevront dans un Bassin convenable fourni par la Paroisse, les Aumônes pour les pauvres et les autres Offrandes de la Congrégation, et les apporteront avec respect au Prêtre qui les présentera et les posera humblement sur la Sainte Table. ¶ Puis le Prêtre offrira, et mettra sur la Sainte Table, le Pain et le Vin. ¶ Et au moment de la réception et de la présentation des Aumônes et des Oblations, on peut chanter une Hymne ou une Antienna d’Offertoire, dans les termes de l’Ecriture Sainte ou du Livre des Prières Publiques, sous la direction du Prêtre. ¶ Ici, le Prêtre peut demander les intercessions secrètes de la Congrégation en faveur de ceux qui désirent les Prières de l’Eglise. ¶ Alors le Prêtre dira: Prions Dieu pour toute l’Eglise Chrétienne.
|
||||
DIEU
éternel et tout-puissant, qui nous as appris, par ton Saint Apôtre, de
t’adresser pour tout le genre humain, des requêtes, des supplications
et des actions de grâces; nous te demandons humblement, dans ta grande
miséricorde, d’accepter nos [aumônes et nos] oblations et de recevoir
les prières que nous présentons à ta divine Majesté. Veuille inspirer
continuellement à l’Eglise universelle l’esprit de vérité, d’union et
de concorde, et faire que tous ceux qui confessent ton saint Nom s’accordent
sur la vérité de ta sainte Parole, et vivent dans l’harmonie et dans la
charité fraternelle. ¶ Alors le Prêtre dira à ceux qui viennent recevoir la Sainte Communion: VOUS qui êtes touchés d’un véritable et sincère repentir de vos péchés; qui avez l’amour et la charité que vous devez avoir pour votre prochain; et qui êtes résolus de mener une vie nouvelle, en vous conformant aux commandements de Dieu, et en marchant, désormais, dans ses saintes voies; approchez avec foi; recevez ce saint Sacrement pour votre réconfort; et dévotement agenouillés, faites votre humble confession à Dieu tout-puissant. ¶ Alors se fera cette Confession Générale par le Prêtre et par tous ceux qui se pro posent de participer à la Sainte Communion, tous humblement à genoux. DIEU tout-puissant, Père de notre Seigneur Jésus-Christ, Créateur de toutes choses et Juge de tous les hommes, nous reconnaissons et nous déplorons les péchés et les iniquités sans nombre dont nous nous sommes rendus, de temps à autre, très grièvement coupables envers ta Divine Majesté, par pensées, par paroles et par actions, provoquant très justement ta colère et ton indignation contre nous. Nous nous repentons sincèrement, et, du fond de notre cœur, nous gémissons de ces fautes que nous avons commises; le souvenir nous en est affligeant, et le fardeau insupportable. Aie pitié de nous, aie pitié de nous, ô Père très miséricordieux; pour l’amour de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur, pardonne-nous tout le passé; et fais qu’à l’avenir, nous puissions, en tout temps, te servir et te plaire, en menant une vie toute nouvelle, à l’honneur et à la gloire de ton Nom; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.
|
||||
¶ Alors le Prêtre (ou l’Evêque, s’il est présent) se tenant debout et tourné vers le Peuple, dira: QUE le Dieu tout-puissant, notre Père céleste, qui, dans sa grande miséricorde, a promis la rémission des péchés à tous ceux qui se convertissent à lui, avec une sérieuse repentance et une véritable foi, ait pitié de vous; qu’il vous pardonne tous vos péchés et vous en délivre; qu’il vous soutienne et vous affermisse en tout bien; et qu’il vous conduise à la vie éternelle, par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen. ¶ Alors le Prêtre dira: Ecoutez les paroles pleines de consolation que Jésus-Christ, notre Sauveur, adresse à tous ceux qui reviennent à lui sans feinte: VENEZ
à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai,
S. Matt. xi. 28. ¶ Après quoi, le Prêtre continuera, disant:
¶ Alors le Prêtre se tournera vers la Sainte Table, et dira: IL est très juste, il est très raisonnable, et c’est pour nous un devoir impérieux, qu’en tous temps et en tous lieux, nous te rendions grâces, ô Seigneur, Père Saint, Dieu éternel et tout-puissant. ¶ Ici suivra la Préface Propre, selon le jour, s’il y en a une pour ce jour-là; sinon, et immédiatement après, sera dit ou chanté par le Prêtre: CEST pourquoi, avec les Anges et les Archanges, et avec toute l’armée des cieux, nous célébrons et nous magnifions ton Nom glorieux; te louant à jamais, et disant: |
||||
NOËL. ¶ Le Jour de Noël, et les sept jours suivants.
EPIPHANIE. ¶ Le jour de l’Epiphanie, et les sept jours suivants.
¶ Les Fêtes de la Purification, de l’Annonciation et de la Transfiguration.
¶ Le jour de Pâques, et les sept jours suivants.
¶ Le Jour de l’Ascension, et les sept jours suivants.
¶ Le Jour de la Pentecôte, et les six jours suivants.
¶ A la Fête de la Trinité seulement.
¶ Le Jour de la Toussaint, et les sept jours suivants.
|
||||
¶ Quand le Prêtre, se tenant debout devant la Sainte Table, aura disposé le Pain et le Vin de telle sorte qu’il puisse, avec plus d’aise et de bienséance, rompre le Pain devant la Congrégation, et prendre le Calice entre ses mains, il dira la Prière de la Consécration, comme suit: TOUTE gloire soit à toi, Dieu tout-puissant, notre Père céleste, de ce que, par un effet de ta tendre miséricorde, tu as livré à la mort de la Croix, pour notre rédemption, ton Fils unique Jésus-Christ qui (s’étant une fois offert lui-même) y fait un sacrifice, une oblation et une expiation complets, parfaits et suffisantspour les péchés du monde entier; qui a institué la commémoration perpétuelle de sa mort et de son sacrifice précieux; et qui nous a commande, dans son saint Evangile, de la continuer jusqu’à ce qu’il revienne. Car, la nuit qu’il fut trahi, (a) il prit du Pain; et ayant rendu grâces, (b) il le rompit, et le donna à ses disciples, disant: Prenez, mangez, (c) ceci est mon Corps, qui est livre pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après le souper, (d) il prit le Chalice, et ayant rendu grâces, il la leur donna, disant: Buvez-en tous; car (e) ceci est mon Sang du Nouveau Testament, qui est répandu pour vous et pour bien dautres, pour la rémission des péchés. Faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi.
|
||||
NOUS supplions aussi instamment ta bonté paternelle d’accepter, par ta miséricorde, notre sacrifice de louanges et d’actions de grâces; te priant très humblement de nous accorder que, par les mérites et la mort de ton Fils Jésus-Christ, et par la foi en son sang, nous obtenions, ainsi que toute ton Eglise, la rémission de nos péchés, et tous les autres bienfaits de sa passion. Et maintenant, ô Seigneur, nous t’offrons et te présentons nos corps, nos âmes et nos personnes, en sacrifice raisonnable, saint et vivant; te suppliant humblement que nous, et tous les autres qui participeront à cette Sainte Communion, puissions dignement recevoir le Corps et le Sang très précieux de ton Fils Jésus-Christ, être remplis de ta grâce et de ta bénédiction céleste, et ne faire qu’un seul corps avec lui, afin qu’il demeure en nous, et nous en lui. Et quoique nous soyons indignes, à cause de la multitude de nos péchés, de t’offrir aucun sacrifice, néanmoins, nous te supplions d’agréer ce devoir et ce culte impérieux; ne tenant aucun compte de nos mérites, mais nous pardonnant nos offenses, par Jésus-Christ, notre Seigneur; par qui, et avec qui, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, te soient rendus, ô Père tout-puissant, aux siècles des siècles. Amen. Et maintenant, comme Christ notre Sauveur nous l’a enseigné, nous osons dire: NOTRE Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié: que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; et ne nous induis pas en tentation; mais délivre-nous du mal. Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen. ¶ Alors le Prêtre, s’agenouillant à la Table du Seigneur, dira la Prière suivante, au nom de tous ceux qui participeront à la Communion: NOUS navons point la présomption, ô miséricordieux Seigneur, de nous approcher de ta Table, confiants en notre propre justice, mais en tes multiples et grandes compassions. Nous ne sommes pas même dignes de recueillir les miettes qui tombent de ta Table. Mais toi, tu es le même Seigneur dont le nature est d’etre toujours miséricordieux. Accorde-nous donc la grâce, ô Dieu clément, de manger la chair de ton bien-aimé Fils Jésus-Christ, et de boire son sang, de telle manière que nos corps soient purifiés de tout péché par son corps, et nos âmes lavées par son sang très précieux, et que nous demeurions toujours en lui, et lui en nous. Amen. ¶ Ici peut être chantée une Hymne. ¶ Alors le Prêtre recevra le premier la Sainte Communion sous les deux espèces; puis il la donnera, de la même manière, aux Evêques, aux Prêtres et aux Diacres (s’il y en a de présents); ensuite au Congrégation par ordre, leur mettant le Pain et le Calice entre les mains, tous étant dévotement à genoux. Et une occasion suffisante de communier sera donnée à ceux qui sont présents. En donnant le Pain, il dira: QUE le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été donné pour toi, garde ton corps et ton âme pour la vie éternelle. Prends et mange ceci, en mémoire de ce que Christ est mort pour toi, et nourris-toi de lui dans ton cœur, par la foi, avec actions de grâces.
|
||||
¶ Et le Ministre qui donnera le Calice dira: QUE le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été répandu pour toi, garde ton corps et ton âme pour la vie éternelle. Bois ceci, en mémoire de ce que le Sang de Christ a été répandu pour toi, et sois pénétré de reconnaissance. ¶ Si le Pain ou le Vin consacré est entièrement consommé, avant que tous aient communié, le Prêtre doit en consacrer davantage, de la manière ci-devant prescrite, commençant par: Toute gloire à toi, Dieu tout-puissant, et finissant par ces mots: Poissons participer de son Corps et de son Sang très précieux. ¶ Quand tous auront communié, le Prêtre retournera à la Table du Seigneur, et y déposera avec respect ce qui sera resté des saintes espèces, le couvrant d’une belle nappe de lin blanc. ¶ Alors le Prêtre dira: Prions Dieu. DIEU éternel et tout-puissant, nous te rendons grâces, de tout notre cœur, de ce que tu as daigné nous nourrir de laliment spirituel du Corps et du Sang très précieux de ton Fils Jésus-Christ, notre Sauveur, nous qui avons dûment participé à ces saints mystères. Nous te remercions de ce que tu nous donnes ainsi des assurances de ta faveur et de ta bonté envers nous, de ce que nous sommes véritablement des membres incorporés au corps mystique de ton Fils, qui est la société bienheureuse de tous les fidèles, et de ce que nous sommes aussi, par l’espérance, héritiers de ton royaume éternel, par le mérite de sa passion et de sa mort très précieuse. Et nous te supplions humblement, ô Père céleste, de nous aider si bien de ta grâce, que nous persévérions dans cette sainte communion, et que nous fassions toutes les bonnes oeuvres que tu as préparées pour y marcher; par Jésus-Christ, notre Seigneur, à qui, ainsi quà toi et au Saint-Esprit, soient tout honneur et toute gloire, aux siècles des siècles. Amen. ¶ Alors sera dit, tous se tenant debout, le Gloria in excelsis, ou une Hymne convenable. GLOIRE
à Dieu, au plus haut des cieux; paix sur la terre; bonne volonté envers
les hommes! Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te
glorifions, nous te rendons grâces pour ta grande gloire ô Seigneur Dieu,
Roi des cieux, Dieu le Père tout-puissant! ¶ Alors, le Peuple s’étant agenouillé, le Prêtre (l’Evêque, s’il est présent) congédiera l’Assemblée avec cette Bénédiction: QUE la Paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos esprits dans la connaissance et l’amour de Dieu et de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur. Et que la Bénédiction de Dieu tout-puissant, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, soit avec vous, et demeure en vous éternellement. Amen.
¶ En l’absence d’un Prêtre, un Diacre peut dire tout ce qui est prescrit ci-devant jusqu’à la fin de l’Evangile. ¶ Les Dimanches et les autres Jours de Fête (quoiqu’il n’y ait pas de Sermon ou de Communion), on peut dire tout ce qui est prescrit à la Communion, jusqu’à la fin de l’Evangile, en terminant par la Bénédiction. ¶ Et si, après la Communion, il reste du Pain et du Vin consacrés, on ne les emportera point hors de l’Eglise; mais le Ministre et les autres Communiants les consommeront, avec respect, immédiatement après la Bénédiction. ¶ Si, parmi ceux qui sapprêtent à sapprocher de la Sainte Table, le Ministre connaît quelqu’un dont la mauvaise vie es notoire, ou qui est coupable davoir, par ses paroles ou par ses actions, fait tort à son prochain, de sorte que la Congrégation en soit scandalisée, le Ministre, lappellera et l’avertira de ne piont présumer en aucune maniere d’approcher de la Table du Seigneur, avant qu’il n’ait déclaré ouvertement qu’il sest vraiment repenti, et qu’il a amendé son ancient train de mauvaise vie, afin que la Congrégation se trouve par là satisfaite; et qu’il a fait réparation à ceux à qui il avait fait tort; ou au moins déclarera-t-il quil est dans la ferme résolution de le f aire, aussitôt qu’il le pourra convenablement. ¶ Le Ministre suivra le même ordre avec ceux entre lesquels il remarquera de l’inimitié et de la haine, ne leur permettant point de se présenter à la Table du Seigneur, jusquà ce qu’il sache qu’ils se sont réconciliés. Et si l’une des parties ainsi en désaccord, pardonne de bon cœur tout le tort qui lui a été fait, et répare ses propres fautes, tandis que l’autre, rejetant ces témoignages de réconciliation, persiste dans son animosité et sa malice, le Ministre devra admettre, en ce cas, à la Sainte Communion celui qui se repent, et non pas celui qui montre de l’obstination. Toutefois le Ministre, qui aura ainsi défendu à quelqu’un l’approche de la Table du Seigneur, pour les raisons qui sont ici spécifiées, sera obligé d’en informer l’Ordinaire dans un délai de quinze jours, au plus tard.
|
||||
EXHORTATIONS. ¶ Lors de la Célébration de la Communion, [après la prière pour toute lEglise Chrétienne, ]*le Prêtre peut faire cette Exhortation. NOTEZ, que l’Exhortation doit être faite le Premier Dimanche de l’Avent, le Premier Dimanche du Carême, et le Dimanche de la Trinité. MES bien-aimés dans le Seigneur, vous qui avez l’intention de participer à la Sainte Communion du Corps et du Sang de Jesus-Christ notre Sauveur, considérez attentivement comment Saint Paul exhorte chacun à s’examiner et à s’éprouver soigneusement soi-même, avant doser de manger de ce Pain, et de boire de ce Calice. Car, comme grand est lavantage, si nous recevons ce Saint Sacrement avec un cœur vraiment repentant, et avec une foi vive; autant le danger est grand, si nous le recevons indignement. C’est pourquoi, mes frères, jugez-vous vous-mêmes, afin que vous ne soyez point jugés par le Seigneur; repentez-vous sincèrement de vos péchés passés; ayez une ferme et vive foi en Christ, notre Sauveur; amendez votre vie et soyez animeés dune parfaite charité envers tous les hommes; alors vous participerez dignement à ces saints mystères. Vous devez surtout rendre, du fond de votre cœur, de très humbles actions de grâces à Dieu, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, pour la rédemption du monde par la passion et la mort de Christ, notre Sauveur, Dieu et homme, qui s’est abaissé lui-même jusques à la mort de la Croix pour nous, pécheurs, plongés dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort; afin de nous faire enfants de Dieu, et de nous élever à la vie éternelle. Et pour que nous nous souvenions continuellement de l’amour immense de notre Maître et unique Sauveur Jésus-Christ, mourant ainsi pour nous, et des bienfaits innombrables qu’il nous a acquis par l’effusion de son sang précieux, il a institué et ordonné de saints mystères, comme des gages de son amour, et comme un souvenir perpétuel de sa mort, à notre grande et éternelle consolation. A lui donc, ainsi qu’au Père et au Saint-Esprit, rendons de continuelles actions de grâces, comme nous le devons; nous soumettant entièrement à sa sainte volonté et à son bon plaisir, et nous efforçant de le servir dans la justice et dans la vraie sainteté, tous les jours de notre vie. Amen. ¶ Lorsque le Ministre annoncera la Célébration de la Sainte Communion (ce qu’il doit toujours faire le Dimanche ou quelque jour de Fête qui précède immédiatement), il fera l’Exhortation suivante, ou ce qu’il en jugera convenable. MES
bien-aimés, je me propose, avec la grâce de Dieu, d’administrer . . .
prochain, à tous ceux qui auront les dispositions nécessaires de piété
et de dévotion, le Sacrement plein de consolation du Corps et du Sang
de Christ, qu’ils doivent recevoir en mémoire de sa Croix et de sa Passion,
dont le mérite seul nous procure la rémission de nos péchés, et nous permet
de participer au royaume des cieux. C’est pourquoi nous devons rendre,
du fond de notre cœur, de très humbles actions de grâces à Dieu tout-puissant,
notre Père céleste, de ce qu’il a donné Jésus-Christ, son Fils, notre
Sauveur, non seulement afin qu’il mourût pour nous, mais encore afin qu’il
nous fût un aliment et une nourriture spirituelle dans ce saint Sacrement.
Et c’est une chose si divine et si consolante pour ceux qui la reçoivent
dignement, et si dangereuse pour ceux qui osent la recevoir indignement,
qu’il est de mon devoir de vous exhorter auparavant à considérer la dignité
de ce saint mystère, et le grand danger qu’il y a à y participer indignement;
à sonder et à examiner votre conscience, non pas légèrement comme font
ceux qui dissimulent avec Dieu, mais de telle manière que vous veniez
àce Festin céleste en toute sainteté et en toute pureté, et avec l’habit
de noces que Dieu prescrit dans les Saintes Ecritures, et que vous y soyez
admis comme dignes de communier à cette Sainte Table. ¶ Ou, en cas qu’il voie que le Congrégation néglige de venir à la Sainte Communion, au lieu de l’Exhortation précédente, il peut faire celle-ci: MES
très chers frères, . . . prochain, je me propose, avec la grâce de Dieu,
de célébrer la Cène du Seigneur, à laquelle je vous convie, au nom de
Dieu, vous tous qui êtes ici présents; et je vous supplie, pour l’amour
du Seigneur Jésus-Christ, de ne pas refuser d’y venir, puisque vous y
êtes si tendrement appelés et invités par Dieu lui-même. Vous savez combien
il est douloureux et offensant pour un homme, qui a préparé un festin
magnifique, et qui a couvert sa table de toutes sortes de mets, si bien
qu’il n’y manque plus que les convives, de voir que, sans aucune raison,
ces ingrats refusent d’y venir. Lequel dentre vous, en pareil cas,
ne serait indigné et ne se croirait grandement méprisé et insulté? C’est
pourquoi, mes bien-aimés en Christ, prenez garde, en vous abstenant de
ce repas spirituel, d’attirer sur vous l’indignation de Dieu. Il est bien
aisé de dire: Je ne veux pas communier, parce que les affaires du monde
m’en empêchent; mais il n’est pas si aisé de faire agréer à Dieu ces sortes
d’excuses. Si quelqu’un dit: Je suis un grand pécheur, c’est pourquoi
je crains de venir: que ne vous repentez-vous donc, que ne vous réformez-vous?
N’avez-vous pas honte, quand Dieu vous appelle, de dire que vous ne voulez
point aller à lui? Et quand vous devriez retourner à Dieu, vous excuserez-vous,
en disant que vous n’êtes pas encore prêts? Considérez sérieusement en
vous-mêmes combien ces excuses mensongères seront futiles aux yeux de
Dieu. Ceux qui refusèrent de se rendre au festin dont il est parlé dans
l’Evangile, l’un parce qu’il avait acheté une terre, l’autre parce qu’il
voulait essayer sa pair de bœufs, et le troisième parce qu’il quil
sétait marié, au lieu d’être excusés, furent déclarés
indignes du festin céleste. C’est pourquoi, en vertu de ma charge, je
vous convie, au nom de Dieu, je vous appelle de la part de Christ, je
vous exhorte, si votre salut vous est cher, à venir participer à cette
Sainte Communion. Et puisque le Fils de Dieu a bien voulu sacrifier sa
vie sur la Croix pour votre salut, il est de votre devoir de commémorer
ce sacrifice de sa mort, en recevant la Communion, selon qu’il l’a ordonné
lui-même. Reconnaissez combien grande serait votre ingratitude envers
Dieu, en refusant de lui obéir; et quel terrible punition une pareille
conduite attirerait sur vos têtes, en vous abstenant volontairement de
la Table du Seigneur, et en vous séparez de vos frères, qui viennent participer
au banquet de cette nourriture céleste! Si vous considérez sérieusement
ces choses, vous reviendrez, par la grâce de Dieu, à de meilleurs sentiments;
et nous ne cesserons, dans l’espoir d’obtenir cet heureux changement,
de présenter nos humbles requêtes à Dieu tout-puissant, notre Père céleste. |
* Not in the Haitian version. |
Retournez à Livre des Prières Publiques (1928)
Return to the 1928 Book of Common Prayer in French
Web author: Charles Wohlers | U. S. England Scotland Ireland Wales Canada World |