The Book of Common Prayer
United States England Scotland Ireland Wales Canada World

    Le Livre de Prières Publiques
The 1789 Book of Common Prayer in French

 

ORDRE

POUR L’ADMINISTRATION DE LA SAINTE CÈNE,

OU DE LA

SAINTE  COMMUNION.

 

Si, parmi ceux qui se proposent de participer à la sainte Communion, quelqu’un est connu pour mener notoirement une mauvaise vie, ou pour avoir, par paroles ou par actions, fait tort à son prochain, de aorte que la congrégation en soit scandalisée, le Ministre, en ayant connaissance, l’avertira de ne pas présumer d’approcher de la Table du Seigneur, qu’il n’ait auparavant déclaré ouvertement qu’il est touché d’un vrai repentir, et qu’il a renoncé à son mauvais train de vie, de sorte que la congrégation qu’il avait scandalisée soit persuadée qu’il s’est amendé, et qu’il a fait réparation à ceux qu’il avait offensés; ou qu’au moins il n’ait déclaré être fermement résolu de le faire, sitôt que l’occasion s’en présentera.

Le Ministre en usera de même envers ceux entre lesquels il remarquera de l’inimitié et de la rancune, ne leur permettant point de se présenter à la Table du Seigneur, qu’il ne sache qu’ils se sont réconciliés. Que si l'une des parties en question pardonne de bon cœur le tort qui lui a été fait par l’autre, et répare ses propres fautes; tandis que l’autre, rejetant ces offres de réconciliation, persiste dans son animosité, le Ministre doit admettre, dans ce cas, à la sainte Communion celui qui se repent, et non celui qui montre de l’obstination, Mais le Ministre, qui aura ainsi défendu quelqu’un l’approche de la Table sainte, pour les raisons qui sont ici spécifiées, sera obligé d’en informer l'Ordinaire, le plus tôt qu’il lui sera possible.

Lorsqu’on célébrera la sainte Cène, la Table, couverte d’un nappe blanche, sera dans le corps de l’église, ou dans le cancel; et le ministre, debout, à droite de la table, ou à l’endroit où il faut dire les Prières du Matin et du Soir, dira l’Oraison Dominicale et la Collecte suivante, le peuple étant à genoux, mais l’Oraison Dominicale peut être omise, si les Prières du Matin ont été dites immédiatement auparavant.

NOTRE Père qui es aux cieux, Ton Nom soit sanctifié; Ton Règne vienne; Ta Volonté soit faite sur 1a terre, comme au ciel; Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous, ont offensés; Et ne nous abandonne point à la tentation, mais délivre-nous du malin; Car à toi appartient le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

La Collecte.

DIEU tout-puissant, qui vois tous les cœurs à découvert, à qui tous les désirs sont connus, et à qui nul secret n’est caché, sanctifie les pensées de nos cœurs par l’inspiration de ton Saint-Esprit; afin que nous puissions t’aimer parfaitement, et célébrer dignement ton saint Nom; par Christ, notre Seigneur. Amen.

Alors le Ministre, se tournant vers le peuple, répètera distinctement les Dix Commandements; et le peuple, toujours à genoux, demandera à Dieu après chaque Commandement, le pardon de ses péchés passés, et le se cours de sa grâce, pour garder ce commandement, à l’avenir; ainsi qu’il suit:

Le Ministre.

DIEU prononça ces paroles, et dit: Je suis l’Eternel ton Dieu: Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses. qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car je suis l’Eternel ton Dieu, le Dieu fort et jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, en la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde, en mille générations, à ceux qui m’aiment, et qui gardent mes commandements.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne prendras point le Nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain; car l’Eternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son Nom en vain.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton oeuvre; mais le septième jour est le repos de l’Eternel, ton Dieu; tu ne feras aucune oeuvre, en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni ton étranger qui est dans tes portes; car l’Eternel a fait, en six jours, les cieux, la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé, le septième jour; c’est pourquoi l’Eternel a béni le septième jour, et l’a sanctifié.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Eternel ton Dieu te donne.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne tueras point.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs a garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne commettras point adultère.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne déroberas point.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à garder ce commandement.
   Ministre. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain.
   Peuple. Seigneur, aie pitié de nous, et, nous t’en supplions, écris dans nos cœurs tous ces commandements que tu nous as donnés.

¶ Alors le Ministre peut dire,

    Ecoutez aussi ce que dit notre Seigneur Jésus-Christ:

TU aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton ame, et de toute ta pensée; c’est là le premier et grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Toute la loi et les prophètes se rapportent à ces deux commandements.

  

 
Prions Dieu.

O SEIGNEUR tout-puissant, Dieu éternel, daigne, nous t’en supplions, diriger, sanctifier et conduire nos ames et nos corps dans les sentiers de ta Loi, et dans l’obéissance à tes commandements; afin que, par ta toute-puissante protection ici-bas et dans l’éternité, nous soyons préservés, en corps et en ame; par Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Amen.

¶ Alors on dira la Collecte du jour; et immédiatement après la Collecte, le Ministre lira l’Epître, disant, l’Epître (ou la portion de l'Ecriture qui remplace L’Epître) est écrite au chapitre —— de —— commençant au verset —— Et, l’Epître finie, il dira: ici fiait l’Epître. Ensuite il lira l’Evangile (tout le peuple se tenant debout), disant: le Saint Evangile est écrit au chapitre —— de , commençant au verset .

¶ Ici le peuple dira,

Gloire soit à toi, ô Seigneur.

¶ Alors on lira le Symbole des Apôtres, ou le Symbole de Nice; à moine que l’un ou l’autre n’ait été lu immédiatement auparavant, dans le service du Matin.

¶ Alors le Ministre annoncera au peuple les Jours de Fête ou de Jeûne qui doivent être observés, cette semaine-là; et (ai l’occasion le demande) il annoncera la Sainte Cène, les bans de mariage, ainsi que tout ce qui doit être publié.

¶ Fuis suivra le Sermon après quoi le Ministre (quand il y aura Communion) retournera à la Table du Seigneur, et commencera l’Offertoire, disant une ou plus des sentences suivantes, selon qu’il le jugera à propos.

 

QUE votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. St. Matt. y. 16:
   Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point. St. Matt. vi. 19, 20.
   Toutes les choses que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les-leur aussi de même: car c’est là]a Loi et les prophètes. Si. Matt. vii. 12.
   Ceux qui me disent, Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous au royaume des cieux; mais celui-là seulement qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. St. Matt. vii. 21.
   Zachée, se présentant devant le Seigneur, lui dit: Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres: et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Si Luc xix. 8.
   Qui est-ce qui va à la guerre à ses propres dépens! Qui est-ce qui plante une vigne, et qui n’en mange point du fruit! Ou qui est-ce qui paît un troupeau, et qui ne mange point du lait du troupeau! 1 Cor. ix. 7.
   Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est ce une si grande chose que nous moissonnions de vos biens charnels? 1 Cor. ix. 11.
   Ne Savez-vous pas que ceux qui fout le service sacré, mangent des choses sacrées; et que ceux qui servent à l'autel, participent à ce qui est offert sur l'autel? De même aussi, le Seigneur n ordonné que ceux qui annoncent l'Evangile, vivent de l'Evangile. 1 Cor. ix. 13, 14.
   Celui qui sème peu, moissonnera peu; et celui qui sème abondamment, moissonnera abondamment. Que chacun donne selon qu'il l'a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte; car Dieu aime celui qui donne gaîment. 2 Cor. ix. 6, 7.
   Que celui à qui l'on enseigne la Parole de Dieu, fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. Ne vous abusez point; ou ne se joue point de Dieu; car ce que l'homme aura semé, c'est ce qu'il moissonnera aussi. Gal. vi. 6, 7.
   Pendant que nous en avons l'occasion, faisons du bien à tous, mais principalement aux domestiques de la foi. Gal. vi. 10.
   La piété avec le contentement d'esprit, est un grand gain; car nous n'avons rien apport‚ dans le monde, et il est ‚vident que nous n'en pouvons rien emporter. 1 Tim. vi. 6, 7.
   Recommande aux riches de ce monde d'être prompts à donner et à faire part de leurs biens; s'amassant ainsi pour l'avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d'obtenir la vie éternelle. 1 Tim. vi. 17, 18, 19.
   Dieu n'est pas injuste, pour oublies vos bonnes oeuvres et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son Nom, ayant assisté les saints, et les assistant encore. Hébreux vi. 10.
   N'oubliez pas d'exercer la charité, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Hébreux xiii. 16.
   Celui qui aura des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermera ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? 1 St. Jean iii. 17.
   Donne de tes biens aux pauvres; ne détourne tes regards d'aucun pauvre, afin que le Seigneur ne détourne pas ses regards de toi. Tob. iv. 7.
   Fais l'aumône abondamment, suivant tes facultés: si tu as peu de bien, donne ce peu avec plaisir. Tu t'amasseras un grand trésor pour le jour de la nécessité. Tob. iv. 8, 9.
   Celui qui a pitié du pauvre, prête à l'Eternel, et il lui rendra son bienfait. Prov. xix. 17.
   Heureux celui qui se conduit sagement envers l'affligé; l'Eternel le délivrera, au jour de la calamité. Ps. xli. 1.

¶ Pendant qu'on lit ces sentences, les Diacres, les Gardiens de l'Eglise, ou d'autres personnes chargées de cet emploi, recevront, dans un bassin convenable que la paroisse fournira à cet effet, les aumônes pour les pauvres, et les autres offrandes du peuple, et les apporteront avec respect au Prêtre, qui les présentera et les posera humblement sur la sainte Table.

¶ Puis le Prêtre mettra sur la table autant do pain et de vin qu'il jugera nécessaire. Après quoi, il dira:

  

 

Prions pour toute l'Eglise militante de Christ.

DIEU éternel et tout-puissant, qui, par ton saint apôtre, nous as recommandé de faire des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes; nous te supplions humblement de vouloir bien, dans ta grande miséricorde [*accepter nos aumônes et nos offrandes, et], recevoir les prières que nous présentons maintenant à ta divine Majesté; veuille inspirer continuellement à l'Eglise universelle l'esprit de vérité, d'union et de concorde: et fais que tous ceux qui confessent ton saint Nom soient d'accord sur la vérité de ta sainte Parole, et vivent en Concorde et en charité selon Dieu. Nous te prions aussi de diriger et de disposer les cœurs de tous les magistrats Chrétiens, de telle sorte qu'ils administrent la justice avec tant d'impartialité et d'équité, que le vice et la méchanceté soient punis et que le règne de ta vraie religion et de la vertu soit affermi. Accorde ta grâce, ô Père céleste, à tous les Evêques et à tous les autres Ministres, afin que, par leur conduite et par leur doctrine, ils annoncent ta vraie Parole de vie, et qu'ils administrent dignement et convenablement tes saints sacrements. Donne ta grâce céleste à tout ton peuple, et particulièrement à l'assemblée ici présente: afin qu'ils écoutent et reçoivent ta sainte Parole avec douceur et respect, pour te servir dans la justice et dans la sainteté, tous les jours de leur vie. Nous te supplions très-humblement, ô Seigneur, au nom de ta bonté, de consoler et de secourir tous ceux qui, pendant cette vie passagère, sont dans la peine et l’affliction, dans la pauvreté, dans la maladie, ou dans aucune autre adversité. Et nous bénissons aussi ton saint Nom pour tous tes serviteurs qui sont morts dans ta foi et dans ta crainte; te suppliant de nous accorder la grâce de suivre si bien leurs bons exemples, que nous ayons part avec eux à ton royaume céleste. Accorde-nous ces requêtes, ô Père, pour l’amour de Jésus-Christ, notre seul Médiateur et Avocat. Amen.

¶ Lorsque le Ministre annoncera la célébration de la Sainte Cène (ce qu’il doit toujours faire, le Dimanche ou quelque jour de Fête qui précède immédiatement), il lira l’Exhortation suivante, ou ce qu’il en jugera convenable.

MES bien-aimés, je me propose, avec la grâce de Dieu, d’administrer, prochain, à tous ceux qui auront les dispositions nécessaires de piété et de dévotion, le Sacrement plein de consolation du Corps et du Sang de Christ; afin qu’ils le reçoivent en mémoire de sa Croix et de sa passion, dont le mérite seul nous procure la rémission de nos péchés, et nous rend participants du royaume des cieux. C’est pourquoi, nous devons humblement, et du fond de notre cœur, rendre grâces à Dieu tout-puissant, notre Père céleste, de ce qu’il a donné Jésus-Christ, son Fils, notre Sauveur, non-seulement afin qu’il mourût pour nous, mais encore afin qu’il nous fût un aliment et une nourriture spirituelle dans ce saint Sacrement. Et c’est une chose si divine et si consolante pour ceux qui la reçoivent dignement, et si dangereuse pour ceux qui présument de la recevoir indignement, qu’il est de mon devoir de vous exhorter en même temps à considérer la dignité de ce saint mystère, et le grand danger qu’il y a d’y participer indignement; et à sonder et à examiner votre conscience (non pas légèrement, comme font ceux qui dissimulent avec Dieu, mais) de telle manière que vous veniez à cette fête céleste en toute sainteté et pureté, et avec l’habit de noces que Dieu prescrit dans les saintes Ecritures. et que vous y soyez admis comme dignes de communier à cette sainte Table.
   Pour cela, il faut premièrement examiner votre vie et votre conduite par la règle des commandements de Dieu, et, à chaque offense que vous découvrirez avoir commise par intention, par parole ou par action, déplorer votre péché, et en faire votre confession à Dieu tout-puissant, avec une ferme résolution de vous amender à l’avenir. Et si vous sentez que vous avez offensé non-seulement Dieu, mais encore vos semblables, vous vous réconcilierez avec eux, étant prêts à faire restitution et réparation, autant qu’il sera en votre pouvoir, pour tout le mal et tout le tort que vous aurez fait à autrui: vous montrant pareillement disposés à pardonner à ceux qui vous ont offensés, comme vous désirez obtenir de Dieu le pat-don de vos offenses; car, sans cela, la participation à la sainte Cène ne ferait qu’aggraver votre condamnation. C’est pourquoi, si quel qu’un de vous est coupable d’avoir blasphémé le Nom de Dieu,’ d’avoir contrarié ou décrié sa Parole; si vous êtes coupables d’adultère, de malice, d’envie, ou de quelque autre grand crime; repentez-vous de vos péchés, ou n’approchez pas de la sainte Table.
   Et comme personne ne doit participer à la sainte Cène, sans une pleine confiance en la miséricorde de Dieu, et sans une conscience tranquille; s’il y a quelqu’un de vous qui ne puisse, par ce moyen, apaiser sa propre conscience, et qui ait besoin de plus de consolation ou de conseil, qu’il s’adresse à moi ou à quelque autre Ministre de la Parole de Dieu, et fasse part de ses inquiétudes; afin qu’il reçoive des conseils et des avis selon Dieu, qui contribuent à calmer sa conscience, et à le délivrer de tout doute et de tout scrupule.

  

 

 

 

* S'il n'y a point d'aumônes ou d'offrandes, on omettra ces paroles [accepter nos aumônes et nos offrandes, et].

¶ Ou, au cas qu’il voie que le peuple néglige de venir à la sainte Cène, au lieu de l'Exhortation précédente, il fers celle-ci:

MES très chers frères, —— prochain, je me propose, avec la grâce de Dieu, de célébrer la sainte Cène du Seigneur; et je vous y convie, au nom de Dieu, vous tous qui êtes ici présents; et je vous supplie, pour l’amour du Seigneur Jésus-Christ, de ne pas refuser d’y venir, puisque vous y êtes si tendrement appelés et invités par Dieu lui-même. Vous savez combien il est cruel et affligeant pour un homme, qui a préparé un festin magnifique, et couvert sa table de toute sorte de mets, en sorte qu’il n’y manque plus que les convives, de voir que, sans aucune excuse, ces ingrats refusent d’y venir. Qui d’entre vous, en pareil cas, ne serait indigné, et ne se croirait grandement méprisé et insulté!, C’est pourquoi, mes bien-aimés en Christ, prenez garde à ne pas vous abstenir de cette sainte Cène, de peur d’attirer sur vous l’indignation de Dieu. Il est bien aisé de dire: Je ne veux pas communier, parce que les affaires du monde m’en empêchent; mais il n’est pas aussi aisé de faire agréer à Dieu ces sortes d’excuses. Si quel qu’un dit: Je suis un grand pécheur, c’est pourquoi je crains de m’approcher de la sainte Table: que ne vous repentez-vous donc, que ne vous convertissez-vous! N’avez-vous pas honte, quand Dieu vous appelle, de dire que vous ne voulez point aller à lui! Et quand vous devriez retourner à Dieu, vous excuserez-vous, en disant que vous n’êtes pas encore prêts! Considérez sérieusement en vous-mêmes combien ces excuses mensongères seront futiles aux yeux de Dieu. Ceux qui refusèrent de se rendre au festin dont il est parlé dans l’Evangile, ou parce qu’ils avaient acheté une terre, ou parce qu’ils voulaient éprouver leurs couples de bœufs, ou parce qu’ils avaient épousé une femme, au lieu d’être excusés, furent déclarés indignes du festin céleste. C’est pourquoi, en vertu de ma charge, je vous convie, au nom de Dieu, je vous appelle de la part de Jésus-Christ; je vous exhorte, si votre salut vous est cher, à venir participer à cette sainte Communion. Et puisque le Fils de Dieu a bien voulu sacrifier sa vie sur la croix pour votre salut, il est de votre devoir de faire commémoration du sacrifice de sa mort, en participant à la communion, comme il l’a commandé lui-même. Jugez en vous-mêmes de quelle noire ingratitude vous vous rendriez coupables envers Dieu, en refusant de lui obéir; et quel terrible jugement une telle conduite attirerait sur vos têtes, en vous abstenant volontairement de la Table du Seigneur, et en vous séparant de vos frères, qui viennent se rassasier au banquet de cette nourriture toute céleste? Si vous considérez sérieusement ces choses, vous adopterez, par la grâce de Dieu, de meilleurs sentiments; et nous ne cesserons, dans I’espérance d’obtenir cet heureux changement, de présenter, en votre faveur, nos humbles requêtes à Dieu tout-puissant, notre Père céleste.

¶ Lors dola Célébration de la Sainte Cène, le Prêtre fera cette Exhortation.

MES bien-aimés en notre Seigneur, vous qui avez l’intention de participer à la sainte Communion du Corps et du sang de notre Sauveur Jésus-Christ, considérez comment Saint Paul exhorte chacun à s’examiner et à s’éprouver soigneusement soi-même, avant que de manger de ce pain, et de boire de cette coupe; car, comme le bien qui nous en revient est grand, si, avec un cœur vraiment contrit, et avec une foi vive, nous recevons ce saint Sacrement; aussi le danger est grand, si nous le recevons indignement.
   C’est pourquoi, mes frères, jugez-vous vous-mêmes, afin que vous ne soyez point jugés par le Seigneur; repentez-vous sincèrement de vos péchés passés; ayez une ferme et vive foi en Christ, notre Sauveur; amendez-vous, et soyez en parfaite charité avec tous les hommes; alors vous participerez dignement à ces saints mystères. Vous devez sus-tout rendre, du fond de votre cœur, de très-humbles actions de grâces à Dieu, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, pour la rédemption du monde par la passion et la mort de Christ, notre Sauveur, Dieu et homme; qui s’est abaissé lui-même jusques à la mort de la croix pour nous, misérables pécheurs, qui demeurions dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort; afin de nous faire enfants de Dieu, et de nous élever à la vie éternelle. Et afin que nous nous souvenions continuellement de l’amour infini de notre Maître et unique Sauveur, Jésus-Christ, mourant ainsi pour nous, et des avantages innombrables qu’il nous a acquis par l’effusion de son sang précieux, il a institué et ordonné de saints mystères, comme des gages de son amour, et comme un souvenir perpétuel de sa mort, à notre grande et éternelle consolation. A lui donc, avec le Père et avec le Saint-Esprit, rendons de continuelles actions de grâces, comme nous y sommes obligés; nous soumettant entièrement à sa sainte volonté et à son bon plaisir, et nous efforçant de le servir en justice et en vraie sainteté, tous les jours de notre vie. Amen.

 

 
¶ Le Prêtre dira alors à ceux qui viennent recevoir la Sainte Cène,

VOUS qui êtes touchés d’un véritable et sincère repentir de vos péchés; qui avez l’amour et la charité que vous devez avoir pour votre prochain; et qui êtes résolus do mener une vie nouvelle, en vous conformant aux commandements de Dieu, et en marchant, à l’avenir, dans ses saintes voies; approchez avec foi; recevez ce saint Sacrement à votre consolation; et faites votre humble-confession à Dieu tout-puissant, vous tenant dévotement à genoux.

¶ Alors se fera cette Confession Générale par le Prêtre et par ceux qui sa proposent de participer la sainte Cène, tous humblement à genoux.

DIEU tout-puissant, Père do notre Seigneur Jésus-Christ, Créateur de toutes choses, Juge de tous les hommes, nous reconnaissons et déplorons les péchés et les iniquités très-grièves que nous avons commises, en divers temps et en diverses manières, contre ta divine Majesté, par pensées, par paroles et par actions, provoquant très-justement ta colère et ton indignation contre nous; nous sommes touchés d’une sérieuse repentance, et, du fond de notre cœur, gémissons de ces fautes dont nous nous sommes rendus coupables; le souvenir nous en est affligeant, et le fardeau insupportable. Aie pitié de nous, aie pitié de nous, Père très-miséricordieux; pour l’amour de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur, pardonne-nous tout le passé; et fais qu’a l’avenir, nous puissions, en tout temps, te servir et te plaire, en menant une vie toute -nouvelle, à l’honneur et à la gloire de ton Nom; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

¶ Alors le Prêtes (ou l’Evêque, s’il est présent), se tenant debout et tourné vers le peuple, dira:

DIEU tout-puissant, notre Père céleste, qui, dans sa grande miséricorde, a promis la rémission des péchés à tous ceux qui se convertissent à lui, avec une sérieuse repentance et une véritable foi, ait pitié de vous; qu’il vous pardonne tous vos péchés, et vous en délivre; qu’il vous soutienne et vous affermisse en tout bien, et vous conduise à la vie éternelle; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

¶ Alors le Prêtre dira:

    Ecoutez les paroles pleines de consolation que Jésus-Christ, notre Sauveur, adresse à tous ceux qui reviennent à lui, sans feinte:

VENEZ à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous soulagerai. St. Matt. xi. 28.
   
Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. St. Jean iii. 16.

   Écoutez aussi ce que dit St. Paul:

   Cette parole est certaine, et digne d’être reçue avec une entière croyance; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs. 1 Tim. i. 15.

   Ecoutez encore ce que dit St. Jean:

   Si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, savoir, Jésus-Christ le Juste; car c'est lui qui est la propitiation pour nos péchés. 1 St. Jean ii. 1, 2.

¶ Après quoi, le Prêtre coutinuera, disant:

   Elevez vos cœurs.
   Réponse. Nous les élevons au Seigneur.
  
Prêtre. Rendons grâces au Seigneur notre Dieu.
  
Réponse. Comme cela est juste et raisonnable.

 

 

¶ Ensuite le Prêtre se tournera vers la Table du Seigneur, et dira:

IL est très-juste, il est très-raisonnable, et c’est pour nous un devoir impérieux, qu’en tout temps et en tous lieux, nous te rendions grâces, ô Seigneur [*Père Saint], Dieu éternel et tout-puissant.

¶ Ici suivra la Préface propre, selon le jour, s’il y en aune pour ce jour-là; sinon, et tout de suite après, sera dit ou chanté par le Prêtre et par le peuple:

C'EST pourquoi, avec les Anges et avec les Archanges, et avec toute l’armée des cieux, nous célébrons et magnifions ton Nom glorieux; te louant continuellement, et disant: Saint, saint, saint, Seigneur Dieu des armées! les cieux et la terre sont remplis de ta gloire. Gloire soit à toi, ô Dieu très-haut! Amen.


 

 

 

* Ces mots (Père Saint) doivent être omis, le Dimanche de la Trinité.

¶ PRÉFACES PROPRES.

Le Jour de Noël, elles sept jours suivants.

PARCE que tu as donné Jésus-Christ, ton Fils unique, afin qu’il naquît, dans ce temps, pour nous: lequel, par l’opération du Saint-Esprit, fut fait vrai homme de la substance de la vierge Marie, sa mère, et cela sans tache de péché, pour nous purifier de toute iniquité. C’est pourquoi avec les Anges, &c.

Le Jour de Pâques, et les sept jours suivants.

MAIS nous sommes surtout obligés de te louer pour la glorieuse résurrection de ton Fils Jésus-Christ, notre Seigneur; car c’est lui qui est le véritable Agneau Pascal, qui a été offert pour nous, et qui a ôté le péché du monde: qui, par sa mort, a détruit la mort, et, par sa résurrection, nous n fait recouvrer la vie éternelle. C’est pourquoi, avec les Anges, &c.

Le Jour de l’Ascension, et les sept jours suivants.

PAR ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ, notre Seigneur, qui, après sa résurrection très-glorieuse, se fit voir à tous ses apôtres, et monta au ciel, en leur présence, pour nous préparer une place; afin que là où il est, nous y montions aussi, pour régner avec lui dans la gloire. C’est pour quoi, avec les Anges, &c.

Le Jour de la Pentecôte, et les six-jours suivants.

PAR Jésus-Christ, notre Seigneur, selon la fidèle promesse de qui le Saint-Esprit descendit soudainement du ciel, dans ce temps, avec un grand bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité, en forme de langues de feu, qui se posèrent sur les apôtres, pour les instruire, et pour les conduire dans toute la vérité; leur donnant le don des langues, avec une hardiesse et un zèle ardent pour prêcher avec constance l’Evangile à toutes les nations, par lequel nous sommes passés des ténèbres et de l’erreur à la pure lumière et à la vraie connaissance de toi et de ton Fils Jésus-Christ. C’est pourquoi, avec les Anges, &c.

A la Fête de la Trinité seulement, on peut dire:

QUI es le seul Dieu, le seul Seigneur; non pas une seule Personne, mais trois Personnes en une seule Essence. Car ce que nous croyons de la gloire du Père, nous le cl-oyons aussi du Fils et du Saint-Esprit, sans aucune différence ou aucune inégalité. C’est pourquoi, avec les Anges, &c.

¶ Ou autrement ceci peut être dit, ayant soin de garder les mots [Père Saint], dans l’adresse introductive:

POUR la mort précieuse et les mérites de ton Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, et pour l’envoi que tu nous as fait du Saint-Esprit, le Consolateur; qui, avec toi, sont un dans ta Divinité éternelle. C’est pourquoi, avec les Anges, &c.

¶ Alors le Prêtre, s’agenouillant à la Table du Seigneur, dira la prière suivante, au nom de tous ceux qui participeront à la sainte Cène;

NOUS ne présumons point, ô miséricordieux Seigneur, d’approcher de ta Table, nous fondant sur notre propre justice; mais nous y venons avec une pleine confiance dans la multitude de tes grandes compassions. Nous ne sommes pas même dignes de recueillir les miettes qui tombent de ta Table. Mais tu es le même Seigneur dont le propre est d'abonder toujours en miséricorde. Fais-nous donc la grâce, ô Seigneur miséricordieux, de manger la chair de ton cher Fils Jésus-Christ, et de boire son sang, de telle manière que nos corps soient purifiés de tout péché par son corps, et nos ames lavées par son sang très-précieux, et que nous demeurions toujours en lui, et lui en nous. Amen.

  A page from the Communion service

 

¶ Quand le Prêtre, se tenant debout devant la Table, aura placé le pain et le vin de telle sorte qu’il puisse, avec aise et bienséance, rompre le pain devant le peuple, et prendre la coupe entre ses mains, il dira la Prière de la Consécration, ainsi qu’il suit:

TOUTE gloire soit à toi, Dieu tout-puissant, notre Père céleste, de ce que, par un effet de ta tendre miséricorde, tu as livré ton Fils unique, Jésus-Christ, à la mort de la croix, pour notre rédemption; lequel, s’étant une fois offert lui-même, t’a présenté une oblation pure, un sacrifice parfait, une satisfaction suffisante pour les péchés du monde entier; et a institué la commémoration perpétuelle de son sacrifice et de sa mort précieuse; et nous a commandé, dans son saint Evangile, de la continuer jusqu’à ce qu’il re vienne; car, la nuit qu’il fut livré Priest's manual acts(a), il prit du pain; et ayant rendu grâces (b), il le rompit, et le donna à ses disciples, disant: Prenez, mangez (c), ceci est mon corps, qui est livré pour vous: faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé (d), il prit la coupe, et ayant rendu grâces, il la leur donna, disant: Buvez-en tous ; car (e) ceci est mon sang du nouveau testament, qui est mon sang du nouveau testament, qui est répandu pour vous et pour plusieurs, pour la rémission des péchés: faites ceci, toutes les fois que vus en boirez, en mémoire de moi.

 

 

C’EST pourquoi, ô-Seigneur et L-OblationPère céleste, suivant l’institution de ton bien-aimé Fils, notre Sauveur Jésus-Christ, nous, tes humbles serviteurs, célébrons et faisons- ici devant ta Divine Majesté, avec ces saints dons que nous avons reçus de toi, et que nous t’offrons maintenant, la commémoration que ton Fils nous a commandé de faire; conservant lé souvenir de sa sainte passion et de sa mort précieuse, de sa puissante résurrection, et de sa glorieuse ascension; t’offrant nos très-sincères remerciements pour les biens innombrables qu’elles nous ont procurés. L'InvocationNous te supplions très-humblement, ô Père miséricordieux, de nous écouter favorablement; et, dans ta toute-puissante bonté, daigne bénit- et sanctifier, par ta Parole et ton Saint-Esprit, ces créatures et ces dons de pain et de vin, qui sont tiens; afin que, les recevant, suivant la sainte institution de Jésus-Christ, ton Fils, notre Sauveur, en commémoration de sa mort et do sa passion, nous soyons faits participants de son corps et de son sang très-précieux. Nous supplions aussi instamment ta bonté paternelle d’agréer miséricordieusement ce sacrifice de louanges et d’actions de grâces que nous te présentons; te priant très-humblement de nous accorder que, par les mérites et la mort de ton Fils Jésus-Christ, et par la foi en son sang, nous obtenions, ainsi que toute ton Eglise, la rémission de nos péchés, et tous les autres avantages de sa passion. Maintenant, ô Seigneur, nous t’offrons et te présentons nos corps, nos ames et nos personnes en sacrifice vivant, saint et raisonnable; te suppliant humble-meut que nous, et tous les autres qui participeront à cette sainte Communion, puissions dignement recevoir le corps et le sang très-précieux de ton Fils Jésus-Christ, être remplis de ta grâce et de ta bénédiction céleste, et ne faire qu’un seul corps avec lui, afin qu’il demeure en nous, et nous en lui. Et quoique nous soyons indignes, à cause de la multitude de nos péchés, de t’offrir aucun sacrifice, néanmoins, nous te supplions d’agréer ce devoir et ce culte que nous sommes obligés de te rendre; n’ayant point égard à nos mérites, mais nous pardonnant nos offenses, par Jésus-Christ, notre Seigneur; par qui, et avec qui, dans l’unité du Saint-Esprit, te soient rendus, ô Père tout-puissant. tout honneur et toute gloire, aux siècles des siècles. Amen.

 

 

   Ici sera chantée une Hymne, ou une portion d’une des Hymnes choisies pour les Fêtes et les Jeûnes, &c.

¶ Ensuite le Prêtre recevra le premier la Communion sous les deux espe ces; puis il la donnera aux Evêques, aux Prêtres et aux Diacres (s’il y en a de présents); ensuite au peuple par ordre, leur mettant le pain et la coups entre les mains, chacun étant humblement à genoux. En donnant le pain, il dira:

 

QUE le corps de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été donné pour toi, garde toms corps et ton ame jusqu’à la vie éternelle: prends et mange ceci, en mémoire que Christ est mort pour toi, et te repais de lui dans ton cœur, pas- la foi, avec actions de grâces.

 

 Et le Ministre qui donnera la coupe dira:

QUE le sang de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été répandu pour toi, garde ton corps et ton ame jusqu’à la vie éternelle: bois ceci, en mémoire que le Sang de Christ a été répandu pour toi, et sois pénétré de reconnaissance.

¶ Si le pain ou le vin consacré est tout consommé, avant que tous aient cons-munie, le Prêtre doit en consacrer davantage, de la manière ci-devant prescrite, commençant à ces mots: Toute gloire soit à toi, Dieu tout-paissant, et finissant à ceux-ci: participants de son corps et de son sang très-précieux.

¶ Quand tous auront communié, le Ministre retournera à la Table du Seigneur, et y déposera avec respect ce qui restera des éléments consacrés, le couvrant d’une linge blanc.

¶ Alors le Ministre dira l’Oraison Dominicale, le peuple répétant après lui chacune-des pétitions.

NOTRE Père qui es aux cieux, Ton Nom soit sanctifié ; Ton Règne vienne; Ta Volonté soit faite sur la terre, comme au ciel; Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; Et ne nous abandonne point à la tentation, mais délivre-nous du malin. Car à toi appartient le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

  

 
¶ Puis sera dit ce qui suit.

DIEU éternel et tout-puissant, nous te rendons grâces, de tout notre cœur, de ce que tu daignes nous nourrir spirituellement du corps et du sang très-précieux de ton Fils, notre Sauveur, Jésus-Christ, nous qui avons dûment participé à ces saints mystères; de ce que tu nous donnes ainsi des assurances de ta faveur et de ta bonté envers nous; de ce que nous sommes véritablement des membres incorporés au corps mystique de ton Fils, lequel est la société bien heureuse de tous les fidèles; et de ce que nous sommes aussi, en espérance, héritiers de ton royaume éternel, par le mérite de la passion et de la mort très-précieuse de ton Fils bien-aimé. Et nous te supplions très-humblement, ô Fère céleste, de nous aider tellement de ta grâce, que nous persévérions dans cette sainte communion, et que nous fassions toutes les bonnes oeuvres que tu as préparées, afin que nous y marchions; par Jésus-Christ, notre Seigneur, à qui, avec toi et avec le Saint-Esprit, soient tout honneur et toute gloire, aux siècles des siècles. Amen.

¶ Alors sera dit nu chanté, tous étant debout, le Gloria in Excelsis, eu une hymne convenable, tirée des Hymnes Choisies

GLOIRE soit à Dieu, au plus haut des cieux; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes! Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâces peur ta grande gloire, ô Seigneur Dieu, Roi des cieux, Dieu le Père tout-puissant.
   O Seigneur, Fils unique Jésus-Christ, ô Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père, qui ôtes les péchés du monde, aie pitié de nous: Toi, qui ôtes les péchés du monde, aie pitié de nous: Toi, qui ôtes les péchés du monde, reçois nos prières: Toi, qui es assis à la droite de Dieu le Père, aie pitié de nous.
  
Car toi seul es saint; toi seul es le Seigneur; toi seul, ô Christ, avec le Saint-Esprit, es très-haut dans la gloire de Dieu le Père. Amen.

Alors le Prêtre (I’Evêque, s’il est présent) congédiera rassemblée avec cette bénédiction:

QUE la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos esprits dans la connaissance et l’amour de Dieu et de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur. Et que la bénédiction de Dieu tout-puissant, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, soit avec vous, et demeure en vous éternellement. Amen.

  

 

¶ Collectes qui peuvent se dire, à la discrétion du Ministre, après les Collectes des Prières du Matin eu de celles du Soir, nu après la Communion.

ASSISTE-nous, par ta miséricorde; ô Seigneur, dans ces prières et ces supplications que nous t’offrons; et dispose tellement les voies de tes serviteurs, pour l’acquisition du salut éternel, qu’au milieu de toutes les vicissitudes et de tous les accidents de cette vie mortelle, ils soient toujours protégés par ton secours très-favorable et très-aisé à trouver; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

NOUS te supplions, ô Dieu tout-puissant, de faire que les paroles que nous avons entendues, aujourd’hui, de nos oreilles, soient, par ta grâce, si profondément entées dans nos cœurs, qu’elles produisent en nous les fruits d’une bonne et sainte vie, à l’honneur et à la gloire de ton Nom; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

PRÉVIENS-nous, ô Seigneur, dans toutes nos actions, par ta faveur et ta grâce, et nous soutiens par ton assistance continuelle; afin que, dans toutes nos oeuvres, commencées, continuées et achevées en toi, nous puissions glorifier ton saint Nom, et parvenir enfin à la vie éternelle, par ta miséricorde; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

DIEU tout-puissant, source de toute sagesse, qui sais de quoi nous avons besoin avant que nous le demandions, et quelle est notre ignorance à demander; nous te supplions d’avoir compassion de nos faiblesses; et daigne nous accorder les choses que, dans le sentiment de notre indignité, nous n’osons désirer, et que notre aveuglement nous rend incapables de demander; par les mérites de ton Fils Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

DIEU tout-puissant, qui as promis d’exaucer les requêtes de ceux qui demandent au nom de ton Fils; nous te supplions d’incliner favorablement tes oreilles vers nous qui venons de te présenter nos prières et nos supplications; et puissions-nous, par ta grâce, obtenir tout ce que nous avons demandé avec foi, selon ta volonté, pour le soulagement de nos nécessités, et pour l’avancement de ta gloire; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

¶ Les Dimanches et les autres Jours de Fête (s’il n’y a point de Sermon ou de Communion), sera lu tout ce qui est prescrit, à la Communion, jusqu’à la fin de l’Evangile, terminant par la bénédiction.

¶ Et s’il y a, après la Communion, des restes du pain et du vin qui ont été consacrés, on ne les emportera point hors de l’église; mais le Ministre et les autres communiants les mangeront elles boiront, avec respect immédiatement après la bénédiction.

 

 

Retournez à Livre des Prières Publiques (1789)

Return to the 1789 Book of Common Prayer in French

Web author: Charles Wohlers U. S. EnglandScotlandIrelandWalesCanadaWorld