The Book of Common Prayer | |||||||
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L’ORDRE POUR LA
VISITE DES MALADES. ¶ Quand quelqu’un sera malade, avis en sera donné au Ministre de la Paroisse; celui-ci, en arrivant dans la maison de la personne malade, dira: QUE la paix soit sur cette maison, et sur tous ceux qui y demeurent. ¶ Quand il sera parvenue en la présence du malade, il dira, se mettant à genoux: O
SEIGNEUR, ne te souviens point de nos iniquités, ni des iniquités
de nos pères: Pardonne-nous, ô Seigneur, pardonne à
ton peuple que tu as racheté par ton sang précieux, et ne
sois point irrité contre nous à jamais. ¶ Puis le Ministre dire: Prions. Seigneur,
aie pitié de nous. NOTRE
Père, qui es aux cieux, Que ton Nom soit sanctifié. Que
ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre,
Comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. Et pardonne-nous
nos offenses, Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensée.
Et ne nous induis point on tentation; Mais délivre-nous du mal.
Amen. Le Ministre. O SEIGNEUR, regarde du haut des cieux, contemple, visite, et soulage celui-ci, ton serviteur. Regarde-le des yeux de ta miséricorde, accorde-lui ta consolation et une forme confiance en toi, garantie-le du danger de l’ennemi, et garde-le eu paix et en sûreté perpétuelle; par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen. EXAUCE-NOUS,
Dieu et Sauveur tout-puissant et très-miséricordieux; étends
ta bonté accoutumée sur celui-ci, ton serviteur,
qui est affligé de maladie. Sanctifie à son égard,
nous t’en supplions, cette correction de ta main paternelle; afin
que le sentiment de sa faiblesse ajoute de la force à sa foi, et
rende sa repentance plus sérieuse: De sorte que, si c’est
ton bon plaisir de lui rendre es première santé, il
puisse passer le reste de sa vie dans ta crainte et à ta gloire:
ou autrement, accorde-lui la grâce d’accepter ta visitation
de telle manière, qu'apres avoir achevé cette pénible
vie, il puisse demeurer avec toi dans la vie éternelle;
par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen. |
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¶ Ensuite le Ministre exhortera le malade selon cette forme, ou autre semblable. BIEN-AIMÉ, sachez ceci, que le Dieu tout-puissant est le Maître de la vie et de la mort, et de toutes les choses qui s’y rapportent, comme la jeunesse, la force, la santé, la vieillesse, l’infirmité, et la maladie. Par conséquent, quelle que soit votre maladie, sachez pour certain qu’elle est une visitation de Dieu. Et pour quelque cause que cette maladie vous soit envoyée; que ce soit en vue d’éprouver votre patience pour l’exemple des autres, et afin qu’au jour du Seigneur votre foi vous tourne à louange, à gloire, et à honneur, pour produire un surcroit de gloire et de félicité sans fin; ou bien qu’elle vous soit envoyée pour corriger et réformer en vous tout ce qui offense les yeux de votre Père céleste; sachez pour certain que si vous vous repentez véritablement de vos péchés, et que vous supportiez patiemment votre maladie, mettant votre confiance en la miséricorde de Dieu, pour l’amour de son cher Fils Jésus-Christ, et que vous lui rendiez humblement grâces de sa visitation paternelle, vous soumettant entièrement à sa volonté, cette maladie tournera à votre avantage, et vous fera avancer dans le droit chemin qui mène à la vie éternelle. ¶ Si la personne visitée est fort malade, alors le Ministre pourra terminer son Exhortation en cet endroit, ou bien continuer. PRENEZ
donc en bonne part le châtiment du Seigneur: Car (comme dit Saint
Paul dans le douzième Chapitre aux Hébreux) le Seigneur
châtie celui qu’il aime, et il frappe de sa verge tout enfant
qu’il reconnaît. Si vous endurez le châtiment, Dieu
vous traite comme ses enfants; car quel est l'enfant qu’un père
ne châtie point? Mais si vous êtes exclus de son châtiment,
auquel tous les autres ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes,
et non pas des fils. Et puisque nos pères selon la chair nous ont
châtiés, et que nous les avons respectés, ne serons-nous
pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie?
En effet, nos pères nous châtiaient pour un peu de temps,
comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre avantage,
afin que nous participions à sa sainteté. Ces paroles, cher
frère, sont écrites dans la Sainte Écriture
pour notre consolation et notre instruction; afin que nous supportions
patiemment et avec actions de grâces la correction de notre Père
céleste, toutes les fois qu’il plaira â sa miséricordieuse
bonté de nous visiter par quelque sorte d’adversité
que ce soit. Et il ne devrait y avoir de consolation plus grande pour
des personnes Chrétiennes, que d’être rendues semblables
à Christ, en souffrant patiemment les adversités, les afflictions
et les maladies. Car lui-même n’a été élevé
à ta joie qu’après avoir d’abord passé
par la souffrance; et il n’est entré dans sa gloire qu’après
avoir été crucifié. Ainsi il est certain que notre
chemin vers la joie éternelle est de souffrir ici avec Christ;
et que notre porte pour entrer dans la vie éternelle est de mourir
volontiers avec Christ; afin que nous puissions ressusciter de la mort,
et demeurer avec lui dans l’éternelle vie. Maintenant donc,
vous résignant patiemment à votre maladie, qui par là
vous sera avantageuse, je vous exhorte, au Nom de Dieu, â vous souvenir
de la profession que vous fîtes devant Dieu â votre Baptême.
Et puisque après cette vie il y a un compte à rendre au
juste Juge, par qui tous doivent être jugés, sans acception
de personnes, je vous conjure de vous sonder vous-même et votre
état, tant par rapport à Dieu que par rapport aux hommes;
afin que, vous accusant et vous condamnant vous-même à cause
de vos fautes, vous puissiez trouver miséricorde auprès
de notre Père céleste pour l’amour de Jésus-Christ,
et n’être point accusé et non-damné
en ce redoutable jugement. C’est pourquoi je vous répèterai
les Articles de notre Foi, afin que vous puissiez savoir si vous croyez
ou non ce qu’un Chrétien doit croire. |
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¶
Ici le Ministre repassera les Articles de lu Foi, en s’exprimant
ainsi;
CROIS-TU
en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la
terre? ¶ Le malade répondra: Je crois tout cela fermement. ¶ Alors le Ministre examinera s’il se repent véritablement de ses péchés, et s’il est animé de charité envers tout le monde; l’exhortant à pardonner, du fond de son cœur, à toutes les personnes qui l’ont offensé; et si lui e offensé autrui, à leur demander pardon; et là où il a fait injure ou tort à quelqu’un, à ce qu’il lui fasse réparation selon tonte l’étendue de son pouvoir. Et s’il n’a pas auparavant disposé de ses biens, qu’il soit alors exhorté à faire son testament, et à déclarer, en fait de Dettes, ce qu’il doit, et ce qui lui est dû; pour la plus grande décharge de sa conscience, et pour le tranquillité de ses Exécuteurs. Mais il serait bon de rappeler souvent aux hommes qu’ils fassent régulièrement leurs dispositions testamentaires, pendant qu’ils sont en santé. ¶ Ce qui vient d’être mentionné peut se dire avant que le Ministre commence se Prière, selon qu’il le verra opportun. ¶ Le Ministre ne devra point manquer d’engager instamment les personnes malades qui en ont les moyens, à user de libéralité envers les pauvres. ¶ Le malade sera ici engagé à faire une Confession spéciale de ses péchés, s’il sent sa conscience troublée par quelque chose de grave. Après cette confession, le Prêtre l’absoudra (s’il en témoigne l'humble et sincère désir) de cette manière-ci. QUE
notre Seigneur Jésus Christ, qui a laissé à son Église
la puissance d’absoudre tous les pécheurs qui se repentent
véritablement et qui croient en lui, veuille selon sa grande miséricorde
te pardonner tes offenses: Et en vertu de son autorité qui m’est
confiée, je t’absous de tous tes péchés, Au
Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. |
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¶
Et ensuite le Prêtre dira la Collecte suivante:
Prions. O DIEU très-miséricordieux, qui, selon la multitude de tes gratuités, fais passer de telle sorte les péchés de ceux qui se repentent véritablement, que tu ne t’en souviens plus; Ouvre les yeux de ta miséricorde sur celui-ci, ton serviteur, qui désire très-ardemment pardon et rémission. Renouvelle en lui, Père plein d’amour, tout ce qui a été corrompu par la ruse et la malice du diable, ou par sa propre volonté charnelle et sa fragilité; conserve et maintiens ce membre malade dans l’unité de l’Église; regarde sa contrition, accepte sas larmes, et soulage sa souffrance, selon qu’il te semblera le plus avantageux pour lui. Et puisqu’il met pleinement sa confiance dans ta seule miséricorde, ne lui impute point ses péchés passés, mais fortifie-le par ton Esprit béni; et quand il ta plaira de le retirer d’ici, prends-le en ta faveur, par les mérites de ton très-cher et bien-aimé Fils Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen. ¶ Puis le Ministre dira ce Psaume. In te, Domine, speravi. Psaume lxxi. J’AI
mis ma confiance en toi, Seigneur; que je ne sois jamais confondu : délivre-moi
par ta justice, et arrache-moi au péril; incline vers moi ton oreille,
et sauve-moi. |
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¶
Ajoutant ceci.
O SAUVEUR du monde, qui par ta Croix et par ton précieux Sang nous as rachetés, Sauve-nous et aide-nous, nous t’en supplions humblement, ô Seigneur. ¶ Ensuite le Ministre dira: QUE le Seigneur tout-puissant, qui est une très-forte tour pour tous eaux qui mettant leur confiance en lui, à qui tout ce qui est dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, rend hommage et obéit, soit maintenant et pour toujours ta défense; et qu’il te fasse connaître et sentir que sous le ciel il n’y a point d’autre Nom qui soit donné aux hommes, dans lequel et par lequel tu puisses recevoir santé et salut, hormis la seul Nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen. ¶ Et après cela il dira: NOUS te recommandons à la miséricordieuse bonté et à la protection de Dieu. Que le Saigneur te bénisse et te garde. Que le Seigneur fasse luire sa face sur toi, et te fasse grâce. Que le Seigneur lève sa face sur toi et te donne la paix, et maintenant et à jamais. Amen. Prière pour un Enfant malade. O DIEU tout-puissant et Père miséricordieux, à qui seul appartiennent les portes de la vie et de la mort; Veuille, in haut des cieux, nous t’en supplions humblement, regarder des yeux de ta miséricorde cet Enfant maintenant couché sur le lit de douleur: Visite-le, ô Seigneur, par ton salut; délivre-le, au temps qu’il l’a plu d’ordonner, de sa souffrance corporelle, et sauve son âme pour l’amour de ta miséricorde: De sorte que, si c’est ton plaisir de prolonger ses jours ici sur terre, il puisse vivre pour toi, et être un instrument de ta gloire, en te servant fidèlement, et en faisant du bien en son temps; ou autrement, reçois-le dans ces célestes demeures où les âmes de ceux qui dorment dans le Seigneur Jésus jouissent d’un repos et d’une félicité sans fin. Accorde-nous ces grâces, ô Seigneur, pour l’amour de ta miséricorde, en ce même Jésus-Christ ton Fils, notre Seigneur, qui vit et qui règne avec toi et le Saint-Esprit, à jamais un seul Dieu, aux siècles des siècles. Amen. ¶ Prière pour une personne malade, lorsqu’il semble y avoir peu d’espoir de rétablissement. O
PÈRE des miséricordes, et Dieu de toute consolation, notre
unique soutien an temps de détresse; Nous recourons à toi
pour implorer ton secours en faveur de celui-ci, ton serviteur,
ici étendu sous ta main en grande faiblesse de corps.
Regarde-le favorablement, ô Seigneur; et â mesure
que l’homme extérieur dépérit an lui davantage,
fortifie-le, nous t’en supplions, continuellement d’autant
plus par ta grâce et par ton Saint-Esprit dans l’homme intérieur.
Donne-lui une sérieuse repentance de toutes les erreurs de sa vie
passée, et une foi ferme en ton Fils Jésus; afin que ses
péchés soient effacés par ta miséricorde,
et son pardon scellé dans la ciel, avant qu’il s’en
aille et qu’il ne soit plus vu. Nous savons, ô Seigneur,
qu’il n’y a pas de parole impossible pour toi; et que, si
tu le veux, tu peux même encore le relever, et lui accorder
de demeurer plus longtemps parmi nous: Cependant, puisque selon toute
apparence le temps de sa délivrance approche, dispose-le,
nous t’en supplions, et prépare-le de telle sorte
pour l’heure de la mort, qu’après qu’il
sera parti d’ici en paix et dans ta faveur, son âme
soit reçue dans ton royaume éternel, par les mérites
et la médiation de Jésus-Christ ton Fils unique, notre Seigneur
et Sauveur. Amen. |
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¶
Prière pour la recommendation d’un malade au point de
le mort.
O DIEU tout-puissant, avec qui vivant les esprits des justes parvenus à la perfection, après qu’ils sont délivrés de leur prison terrestre: Nous confions humblement l’âme de celui-ci, ton serviteur, notre cher frère, entre tes mains, comme entre les mains d’un fidèle Créateur et d’un Sauveur très-miséricordieux; te suppliant très-humblement de faire qu’elle soit précieuse à tes yeux. Lave-la, nous t’en prions, dans la sang de cet Agneau sans tache, qui a été immolé pour ôter les péchés du monde; afin que toutes les souillures qu’elle peut avoir contractées, au milieu de ce monde corrompu et méchant, par les convoitises de la chair, ou par les ruses de Satan, se trouvant purifiées et effacées, elle puisse être presentée pure et sans tache devant toi. Et veuille nous enseigner, à nous qui vivons encore, à voir ici et dans les autres semblables spectacles de notre mortalité, que chaque jour nous offre, combien frêle et incertaine est notre propre condition; et à compter nos jours, de telle sorte que nous ouvrions sérieusement nos cœurs, pendant que nous vivons ici, à cette sainte et céleste sagesse qui peut à la fin nous conduire à la vie éternelle, par les mérites de Jésus-Christ ton Fils unique, notre Seigneur. Amen. ¶ Prière peur les personnes tourmentées dans leur esprit au leur conscience. O SEIGNEUR béni, Père
des miséricordes, et Dieu de toute consolation; Nous t’en
supplions, jette un regard de miséricorde et de compassion sur
celui-ci, ton serviteur affligé. Tu traces contre
lui des arrêts d’amertume, et tu lui fais porter
le poids de ses iniquités passées; ta colère s’est
appesantie sur lui, et son âme est remplie de trouble. Mais, ô
Dieu miséricordieux, qui as écrit ta sainte Parole pour
notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation de
tes Saintes Écritures, nous ayons l’espérance; donne-lui
une saine intelligence de lui-même, ainsi que de tes menaces
et de tes promesses; afin qu’il ne perde point sa confiance
en toi, et qu'il ne la mette absolument qu’en toi. Revêts-le
de force contre toutes ses tentations, et guéris toutes ses inquiétudes.
Ne brise point le roseau cassé, et n’éteins point
le lumignon qui fume. N’enchaîne point tes |
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LA
COMMUNION DES MALADES.
¶
Attendu que tous les frêles humains sont sujets à nombre
de périls, de maladies, et d’infirmités qu’en
ne saurait prévoir, et qu’ils sont toujours dans l’incertitude
quant au temps où ils quitteront celle vie; par conséquent,
afin qu’ils soient toujours préparés, n’importe
quand il plaira à Dieu de les appeler, les Pasteurs, de temps à
autre (mais surtout en temps de peste, ou d’autre maladie épidémique),
exhorteront diligemment leurs Paroissiens à recevoir fréquemment
la sainte Communion du Corps et du Sang de Christ, notre Sauveur, lorsqu’elle
sera administrée publiquement dans l’Église; afin
que par ce moyen ils puissent, en cas d’une soudaine attaque de
maladie, avoir moins sujet d’être inquiets, s’ils s’en
trouvent privés. Mais si le malade ne peut se rendre à l’Église,
et que cependant il soit désireux de recevoir la Communion dans
sa maison, alors il doit en donner avis préalable au Ministre,
lui marquant aussi le nombre de personnes qui communieront avec lui, (lequel
sera de trois, ou de deux pour le moins;) puis un lieu convenable étant
choisi dans la maison du malade, et toutes les choses nécessaires
s’y trouvant préparées de manière à
ce que le Ministre puisse avec révérence remplir son ministère,
il y célébrera la sainte Communion, en commençant
par la Collecte, l’Épître, et l’Évangile
qui suivent. LA COLLECTE. DIEU tout-puissant et éternel, Créateur du genre humain, qui corriges ceux que tu aimes, et qui châties tout enfant que tu reconnais; Nous te supplions d'avoir pitié de celui-ci, ton serviteur, visité par ta main, et de vouloir faire qu’il supporte patiemment sa maladie, et qu’il recouvre sa santé corporelle, (si c’est ta miséricordieuse volonté;) et lorsque son âme se séparera de son corps, qu’elle puisse être présentée sans tache devant toi; par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen. L’ÉPÎTRE. Héb. xii. 5. MON enfant, ne méprise point le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage quand tu es repris de lui; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de sa verge tout enfant qu’il reconnaìt. L’ÉVANGILE. St. Jean v. 24. EN
vérité, en vérité, je vous dis, que celui
qui entend ma parole, et croit à celui qui m’a envoyé,
a la vie éternelle; et il ne tombe point dans la condamnation,
muais il est passé de la mort à la vie. |
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¶ Après quoi le Prêtre continuera selon le forme précédemment prescrite pour la sainte Communion, commençant à ces paroles [Vous qui vous repentez véritablement, &c.]. ¶ Au moment de la distribution du saint Sacrement, le Prêtre prendra d’abord lui-même la Communion, et ensuite l’administrera à ceux qui doivent communier avec le malade, et enfin après eux à la personne malade. ¶ Mais si quelqu’un, soit à raison d’un état extrême de maladie, au faute d’avoir averti convenablement à temps le Ministre, ou à cause du manque de personnes pour communier avec lui, ou pour quelque autre empêchement légitime, ne reçoit pas le Sacrement du Corps et du Sang de Christ, le Ministre lui fera comprendre que s’il se repent véritablement de ses péchés, et s’il croit fermement que Jésus-Christ a souffert le mort sur la Croix pour lui, et qu’il a répandu son Sang pour sa rédemption, se ressouvenant vivement des bienfaits qu’il reçoit par ce moyen, et par conséquent lui en rendent grâce de tout son cœur, il mange et il boit le Corps et le Sang de Christ notre Sauveur d’une manière avantageuse pour le salut de son Ame, bien qu’il ne reçoive pas le Sacrement de sa bouche. ¶ Quand la personne malade est visitée, et qu’elle reçoit aussi en même temps la sainte Communion, alors le Prêtre, pour être plus expéditif, s’arrêtera dans la forme de la Visite au Psaume [J’ai mis ma confiance an toi, Seigneur, &c.] et passera immédiatement à la Communion. ¶
En temps de Peste, de Suette, on d’autres semblables épidémies
ou maladies contagieuses, lorsqu’on ne peut avoir aucun des Paroissiens
ou des voisins pour communier avec les malades dans les maisons, parce
qu’ils craignent la contagion, le Ministre, à la requête
spéciale du malade, pourra communier seul avec lui. |
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Web author: Charles Wohlers | U. S. England Scotland Ireland Wales Canada World |